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Mon Histoire

Mercredi 9 janvier. Jour à marquer d’une pierre blanche.

15/01/2013 12:44

Mercredi 9 janvier.  Jour à marquer d’une pierre blanche.  Aujourd’hui - habillée uniquement d’une paire de bas et d’un porte-jarretelle – je fus attachée sur mon lit par un homme qui m’a fait l’amour longuement et langoureusement  sans que je puisse protester d’un iota.  Je veux bien admettre que lorsque je l’ai laissé monter dans mon appartement ce matin je me doutais qu’il allait se passer quelque chose…;  ceci dit, je n’avais franchement pas remarqué le petit tas de sangles posé délicatement sur le rebord du lit avant que je ne me retrouve déjà dans une situation fort périlleuse.  J’ai vu et ai compris en un seul instant, puis un léger frisson d’appréhension m’a traversée ; mais telle était son emprise sur moi que je suis restée clouée sur place,  désarmée par son sang-froid, son assurance péremptoire.  Avec un mélange de trac et de curiosité, je l’ai regardé faire.  Méthodiquement et avec grand soin il m’a attaché une main puis l’autre, en fermant proprement le velcro autour des poignets.  Puis, sans se presser aucunement, il a attaché mes chevilles de part et d’autre de la même façon.  Mon cœur battait fort, on s’est regardés les yeux dans les yeux, puis il m’a étreinte ...

Incroyablement, je me suis laissé faire.  Plus incroyablement encore, j’ai aimé ça.

JLC

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Mardi 20 novembre. Je l'ai découverte...

Je l'ai découverte pour la première fois au détour d'un chemin virtuel. Ce n'était pas un hasard, ce jour là ses yeux m'ont parlés sans mot dire !
Elle ne me connaissait pas mais je savais déjà...
Sans tarder je décidais de la rencontrer et de lui laisser comme un goût d'intrigue. Je voulais l'emporter dans une étreinte, un corps à corps sans fin. Sur le rebord d'une fontaine, derrière la table d'un café, elle était là ! Une forteresse, une Citadelle, un mur infranchissable que sais-je ....
Pourtant rien qui ne puisse m'impressionner ou m'inquiéter.
Elle commençait à me découvrir mais je savais déjà...

Elle était séduisante et sensuelle, elle avait 50 ans. Je choisis alors pour elle le chemin le plus audacieux !
Le chemin de la découverte et des jeux les plus interdits. Chaque heure, chaque jour, chaque semaine elle y prendrait désir !
et je décidais de graver une nouvelle page de souvenir à partager !

Car je savais déjà....

RIMAË.

 

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20 novembre.  Première rencontre.

11h.  Dans deux heures j’ai un rendez-vous avec un parfait inconnu.  Oui, un parfait inconnu, à ceci près que cela fait presque quinze jours que l’on passe notre temps à tchatter.  Je suis pourtant inondée de requêtes sur ce site-là, alors pourquoi lui ai-je répondu en particulier? – sans savoir pourquoi, quelque chose dans son premier message a suscité ma curiosité.  Il s’était exprimé de manière vraiment élégante.  J’ai senti de l’intelligence, quelqu’un hors du commun.  Et je n’ai pas été déçue...  Au début nous échangions des bribes de messages matin et soir, huit jours plus tard je me livrais à lui.  J’étais « accro ».  Il me disait qu’il adorait les femmes cultivées et vive d’esprit, flatteur, non ?  Puis nous avons entamé une sorte de liaison épistolaire.  J’ai été jusqu’à lui écrire une espèce de sonnet – moi qui n’avais jamais fait ça de ma vie.  Je ne réalisais pas encore que ce serait la première nouveauté d’une longue série.  Il m’a envoyé quelques photos, j’ai commencé à rêver de le rencontrer.  Nous y sommes, nous avons rendez-vous en ville à 13h.  Je vais quand même emmener quelque chose à lire en l’attendant, histoire de me détendre.  Me plaira-t-il autant en réalité que dans le virtuel ?

19h.  Je suis sens dessus dessous.  Il était vraiment différent de ce que j’avais imaginé.  Franchement, je suis à ça près de passer à autre chose.  Sa façon de me parler en ligne n’a rien à voir avec ce que j’ai vu de lui.  Un mec ordinaire en somme.  Conversation intéressante tout de même, je veux bien l’admettre.  C’était bien le même type que sur les photos, mais je m’étais fait une toute autre idée de lui.  Nous avons bu deux cafés dans un bar vide, il m’a fait quelques confidences, je lui ai raconté mon histoire.  A un moment donné il a essayé de se rapprocher de moi en me prenant la main.  J’étais très gênée mais ça me paraissait malpoli de résister.  Il m’a posé des questions sur les bagues que je porte.  Bizarre.  Pourquoi ? Certainement un prétexte pour me toucher.  Bilan des courses, pas très attirée physiquement par lui.  Sa présence me manque pourtant.  Allez, je vais me connecter au tchat, voir s’il est là.  Tiens… il m’a écrit un mail.  Je lui plais.  Qu’est-ce que je vais lui dire ?

Je me souviens bien de ce soir là.  Sentiments mélangés, envie de lui parler, j’étais quand même accroc, pas envie de lâcher cette correspondance, besoin de le revoir pour en être sûre.  Nous avons encore discuté une heure.  Je l’ai senti déçu.

JLC

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20 novembre.  Ses premiers pas...

 

    Cet après midi j'ai rendez vous....pour la première fois. J'ai déjà eu des dizaines et des dizaines de premier rendez-vous, oui je l'avoue, mais c'est véritablement une première à chaque nouvelle rencontre et cette fois elle se prénomme Janella. Comme presque toujours je n'ai besoin que de quelques secondes pour savoir ce qu'il adviendra de ce tête à tête par la suite ! En revanche, jamais, je ne sais le temps que cela prendra pour que cette inconnue accepte de me suivre dans mes pas !  Cet après midi donc, j'ai rendez-vous à 13h avec ladite Janella.  Je décide d'être un peu en avance pour observer la situation, me mettre dans l'ambiance, je fais quelques pas, marche dans les rues adjacentes, puis reviens sur le lieu du rendez-vous et la cherche du regard. Elle est là, un joli petit brin de femme, la cinquantaine, coquette, un charme subtil, elle m'attend. 

    Nous échangeons quelques mots, et cherchons rapidement un endroit pour bavarder, quelques pas dans une ruelle et nous entrons là, dans un café désert...je laisse Janella s'installer. Je la sens distante, elle offre l'image d'une citadelle imprenable et pourtant si elle savait ....ce que j'ai perçu en elle ! M'apercevant que les banalités que nous échangeons viennent rapidement à l'ennuyer, je me dois de trouver un angle d'attaque qui m'ouvrira les portes de cette forteresse. 

    Je savais déjà....mais je ne pouvais lui révéler... à moi de trouver le chemin, à moi de la guider vers d'extraordinaires aventures.
Pour cela j'ai dû donner de ma personne, me livrer et aussi être miroir et caméléon, ce qui n'est jamais facile !... mais parfois c'est la seule solution pour initier la relation en devenir. Janella, je serai ton mentor, et tu aimeras mais tu ne le sais pas encore vraiment !


RIMAË.

 

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Samedi 24 novembre.  Tergiversation.

Hier j’ai revu Rimaë, je lui avais proposé de venir boire un café dans mon bureau.  Le vendredi c’est calme, les collègues sont déjà partis pour le weekend.  Deuxième impression : mieux que la première.  Toujours cet énorme décalage entre le virtuel et le réel, mais quelque chose dans son regard m’a fait tilt.  Je l’ai invité à déjeuner chez moi mardi prochain.  (Carrément chez moi ! suis-je folle ?)  Au cours de la conversation il me dit qu’il m’apportera une petite surprise, une bricole qu’il a fait venir en France depuis l’autre bout du monde.  Pas de valeur marchande, me rassure-t-il, mais il espère que ça me plaira.  Je suis perplexe.  Il me connaît depuis cinq minutes, comment est-ce possible ?  Je le remercie poliment mais garde ma distance.  Il me fait un peu peur, cet homme pas comme les autres.  Il perçoit ma réserve, est-il déçu ?  Je veux qu’il persiste, je sens que je pourrais craquer, mais je ne suis pas encore prête.  Comment le lui dire ?  Sur un coup de tête, au moment où il est parti, je lui ai planté un petit baiser sur les lèvres.  Message transmis.

JLC

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Mardi 27 novembre : le cadeau

Aujourd’hui Rimaë m’a complètement épatée.  Comme prévu nous avions déjeuné ensemble.  Soupe sucrée-salée spéciale maison – qu’il a mangé poliment en la qualifiant « d’intéressante » - fromage, café, chocolat.  Nous avons discuté avec aisance, je ne me souviens plus de quoi.  Je regardais ses lèvres prononcer des paroles mais je n’entendais que la moitié de ce qu’il disait.  Je n’arrivais pas à me détourner le regard de ses yeux bleus et limpides qui m’aspiraient comme deux lacs de montagne un jour de pleine été.  Envie d’y plonger.  Nous sommes passés de la table au canapé pour le café.  Je me suis sentie à nouveau mal à l’aise, du fait de sa proximité.  C’est alors qu’il sortit un petit paquet de sa sacoche et me le tendit.  « Voici » m’a-t-il dit.  « Ce n’est pas grand-chose mais j’espère que cela te plaira »  Sans la moindre idée de ce que j’allais trouver, j’ai déchiré le modeste sac en papier et y ai glissé la main.  Un petit objet métallique d’une forme étrange… je l’ai retiré avec étonnement : c’était une bague… et pas n’importe quelle bague… elle était superbe.  Sur un anneau en argent était dressée une céramique rectangulaire de couleurs chaudes décorée de motifs délicats.  J’ai levé les yeux, il attendait, impassible, ma réaction.  « Elle est magnifique » ai-je dit. «Tu connais parfaitement mon goût !  Comme as-tu fait ? »  J’étais ravie.  Il sourit. « Ce n’était pas trop difficile, » m’a-t-il répondu.  « Je sens les choses chez les gens.  J’ai une longueur d’avance. »  J’ai glissé la bague sur mon doigt.  Elle me plaisait vraiment.  J’ai levé la tête à nouveau.  Il souriait.  « Je suis content que ça te plaise » m’a-t-il fait.  Il avait effectivement l’air très content. 

J’ai hésité un petit moment, mon regard passa de la bague à son visage à plusieurs reprises.  C’était le moment ou jamais.  J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai dit : « J’aimerais t’embrasser, est-ce que je peux ? »  Il m’a fait comprendre que oui.  Ainsi nous nous sommes embrassés pour la première fois.  Ses lèvres étaient sèches, tendues ;  nos dents se sont entrechoquées.  En somme, ce n’était pas transcendant.  On dit que le premier baiser vous dit tout sur la relation à venir.  Or, à en juger par ce premier baiser, c’était fichu.  

Eh  bien, dans ce cas précis, les « on dit » avaient tort...

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Lors de notre première rencontre j'avais particulièrement porté mon attention sur les mains de Janella...avec une idée fixe en tête ! 

C'était sans hésitation aucune, alors qu'elle était assise en face de moi, que je lui pris la main, imaginant à raison, qu'elle penserait ainsi à une tentative de rapprochement de ma part. Mon intention véritable : détourner l'attention en créant un instant de flottement qui me permettrait d'observer précisément les bijoux que portait celle qui me parlait, m'observait et m'analysait. Je pourrais aussi de la sorte mesurer la finesse de ses doigts....afin de lui offrir une bague unique, parfait reflet de ses goûts. Lorsque nous nous quittâmes, j'avais bien en mémoire métaux, pierres, couleurs, et formes des anneaux que Janella portait et je décidais d'appeler immédiatement un ami de l'autre bout du monde afin de commettre mon forfait...

Bonjour Kumar, c'est Rimäe, j'ai besoin de tes services. Pourrais-tu faire fabriquer pour moi en urgence un anneau, sur lequel serait monté une plaque de céramique rectangulaire rouge/brune, ajoute à cela un petit motif métallique et une pierre centrale couleur rubis ? Il faudrait aussi que tu me la fasses parvenir pour lundi prochain au plus tard....Je t'envoie cela me répondit-il sans hésiter une seconde... Effectivement je reçus le bijou quelque jours plus tard, j'allais pouvoir avec cette clef parfaite ouvrir la porte de la citadelle Janella...

Le jour venu j'offris le modeste présent avec un regard malicieux, je voulais vraiment surprendre et toucher Janella ! Et c'est exactement ce que j'ai fait.

RIMAË

 

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Mercredi 5 décembre.  Histoire d'eau.

8h.  J’ai rendez-vous avec Rimaë dans une demi-heure qui vient prendre le petit déjeuner et doit m’emmener quelque part pour la matinée « dans un lieu où tu n’es jamais allée » argua t’il.  Evidemment, il n’a pas voulu m’en dire plus. Bien sûr je lui avais demandé si nous allions être seuls, et il m’a dit, normalement oui.  « De quoi ai-je besoin ? » « Juste un maillot, » me répondit-il.  Je regardai la neige par la fenêtre : « dehors, en maillot » qu’est-ce qu’il me veut ?  Je lui avais déjà exprimé ma crainte lors de notre échange précédent.  La seule chose qu’il m’a répondu : « parfois il faut savoir plonger dans le vide et faire confiance »  Tout pour m’inquiéter, en somme !  Suis inquiète, mais c’est trop tard.  Quelqu’un sonne à la porte, c’est probablement lui.

18h.  Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, mais sûrement pas ça !  J’étais persuadée qu’il allait m’emmener en montagne, pourtant nous sommes restés en ville.  On est passé par une ZAC, puis il a garé sa berline sur un parking ordinaire en bas d’un immeuble banal… je ne comprenais rien.  Il m’a pris par la main et nous avons descendu quelques escaliers sous l’immeuble, et nous sommes entrés… je levai les sourcils… un hall, de la musique douce, du bruit d’eau qui coule, des couleurs chaleureuses, une jeune et jolie fille à la réception.  C’était un spa… de luxe… en banlieue.  Rimaë m’a souri.  « Alors, tu connais ce genre d’endroit ? » Je fis signe que non.  « Bonjour, j’ai une réservation au nom de Janella xxx » La fille me regarda et demanda : « C’est un cadeau ? » Je suis restée muette.  « Oui c’est un cadeau » dit Rimaë. « Je prends vos manteaux, suivez-moi, c’est par ici»  Elle nous a emmené dans une sorte de grand dressing avec des peignoirs de bain et des serviettes moelleuses.  J’ai hésité, gênée ; Il allait falloir que je me déshabille devant Rimaë.  D’un autre côté, ouf, nous étions bien au chaud !  Rf s’est mis en maillot sans faire cas de moi et je me suis débrouillée pour me changer le plus discrètement possible.  L’hôtesse est venue nous chercher quelques minutes plus tard pour nous présenter le lieu.  Décor de rêve, sauna, hammam, piscine chaude, jacuzzi, bains à remous… c’était un jour de semaine, nous avions l’exclusivité.  Nous avons quitté nos peignoirs et nous nous sommes glissés dans l’eau.  Une matinée, complète, à s’embrasser.  Dans la piscine, puis dans le jacuzzi, ensuite dans le hammam et pour finir sous la douche.  C’est sans compter que j’ai oublié de vous dire qu’il m’avait confisqué mon maillot dans une étreinte passionnée ; un moment il me serrait dans ses bras, l’instant suivant je me retrouvais nue dans l’eau, juste au moment où l’hôtesse s’approcha pour nous demander si tout allait bien.  Rimaë sortit de l’eau, mon maillot caché dans le dos, et lui dit « très bien merci » Il l’accrocha ensuite sur un porte-manteau éloigné et revint dans l’eau.  « Rends-le-moi » je lui fis.  Il feint d’ignorer ma demande et me répondit : « tu as vraiment une poitrine magnifique »  Puis il s’en alla chercher un peignoir et m’invita à sortir de l’eau, nue et  totalement visible si quelqu’un venait à passer par là.

Une matinée de douceur, de plaisir, de romantisme, de sensations inattendues !  Ca y est, je me suis réconcilié avec les baisers de Rimaë !  J’étais passablement persuadée que nous allions faire l’amour aujourd’hui, et pourtant non.  Mais quand est-ce qu’on recommence !  Et que va-t-il me proposer la prochaine fois ?

Son Histoire

30 décembre  la totale

 12 décembre. Première séance photos

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7 janvier Rosebud

Un Collier

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